Les exemples de gestion et de ses organisations confessionnelles ou tribales dans les pays dictatoriaux et leurs structures de pouvoir sont indicatifs comme suit: Source. Balanche. Fabrice (2010).
1- Syrie: la puissance coloniale a fondé (l’armée de l’Est) qui était composée de membres des minorités confessionnelles: (Alaoui, Druze, Ismailis) excluant la majorité sociétale (sunnite), et il en a été de même pour (les services secrets de renseignement). Source. Seurat. Michel (1982).
En revanche, les organisations bancaires, éducatives, commerciales, les syndicats, etc., tous ont été formés par (la majorité sunnite et la minorité chrétienne).
La population au moment de l’indépendance en 1946 était représentée:(sunnite: 70%, chrétiens: 16%, Alaoui: 10%, druzes 3%, ismailis 1%).
Après le retrait des forces coloniales, des conflits ont éclaté entre ces minorités privilégiées du pouvoir colonial d’une part et les majorités sociétales d’autre part, notamment dans les organes des armées et des services de renseignement. Puis des conflits perpétuels ont commencé entre (les minorités elles-mêmes) pour saisir le pouvoir, ce qui a conduit à des guerres civiles internes (soit cachées pendant les décennies 50, 60) ou déclarées (soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix, deux mille, et une guerre depuis 2011). Source. Oualdi. M’hamed, &all (2012).
La minorité confessionnelle Alaoui qui représente 10% de la population syrienne monopolise 95% des postes d’officiers de l’armée et des services de renseignement (le commandement de toutes les brigades militaires et administrations et branches régionales et départementales des services secrets du pays, 80% des postes de affaires extérieures et diplomatie, 70% des postes de directeurs et de personnel des ministères du pétrole, des finances, de l’économie et des banques, des transports, de l’information et des médias, de l’enseignement supérieur, 50% des postes des enseignants de l’éducation et des autres ministres du pays) .Source. Omran Center for Strategical studies (2020).
L’impact collapsologique du pouvoir confessionnel en Syrie est une guerre infernale depuis 2011: la population du pays en 2010 était de 23 millions d’habitants. Les résultats de la guerre déclenchée par le régime d’Assad et ses alliés contre le peuple sont: Un million de morts: 90% de morts par les massacres et les bombardements du régime d’Assad au pouvoir confessionnel et de ses alliés russes et iraniens et leurs milices chiites, 10% des victimes tuées par des groupes armés islamistes (Daech, Noussra, etc. ainsi que des groupes armés kurdes); plus de (2) millions de personnes handicapées et mutilées, (7) millions de réfugiés à l’extérieur du pays, (7) millions de personnes déplacées de leurs maisons et de leurs terres. Sources. Rapports du HCR, 2019/2020, Rapports de HRW.
Ainsi que la destruction par le régime d’Assad et ses alliés russes et iraniens de la majorité des infrastructures du pays (60% écoles, 50% universités, 80% hôpitaux, 80% usines, 50% routes, 80% boulangeries, aéroports, 70% % commerces, 60% mosquées et églises …). Sources. Rapports du HCR, 2019/2020, Rapports de HRW.
2- Liban: le pouvoir colonial a imposé une constitution confessionnelle composée de 18 dénominations, partagées par les dirigeants de ces groupes sectaires (postes clés et efficaces: armées, services de sécurité et de renseignement, parlement, administrations et organes de l’Etat). La guerre civile n’a pas cessé depuis la décennie (50, 70, 2000, etc.). La population à l’indépendance était représentée (chrétienne: 40%, sunnite: 30%, chiite 25%, Druzes 5%).
L’Iran, dans la décennie des années 1990, en coopération avec l’autorité de (Hafez El Assad, président de la Syrie à l’époque), a imposé des milices chiites armées nommées (Hezbollah), des milices totalement de confession chiite, qui ont dominé le pays et saisi tout pouvoir (politique, militaire, sécuritaire, économique, information et médias, transports et finances et économie, etc.).
L’impact collapsologique des pouvoirs confessionnels est que les guerres qui se sont renouvelées depuis 1958 jusqu’à aujourd’hui sont: 80% de la population est émigrée ou immigrée, la majorité de ces migrants étaient et sont des confessions (chrétiennes, sunnites, druzes) tandis que les chiites par leurs dénomination sont en constante augmentation en raison de la naturalisation secrète imposée par l’Iran et ses milices au Liban, une dette d’État la plus importante au monde par rapport à la population, la participation des milices du Hezbollah chiite à toutes les guerres en Irak, en Syrie, au Yémen, etc. au profit de l’Iran qu’elle finance, grande pauvreté dans le pays, …), et enfin l’incendie du port de Beyrouth en Juillet 2020 qui a ravagée le quatre du capitale dans les quartiers Sunnites et Chrétiens.
3- Irak: Le pouvoir colonial a imposé un pouvoir de dynastie venant de la région de Hedjaz (La Mecque), et a créé des structures des armées, des services de renseignement, des administrations éducatives, des banques, des partis politiques, des syndicats, des associations tous étaient basés sur le confessionnalisme, favorisant confessions (sunnites, chrétiennes) au détriment d’autres communautés (chiites, kurdes). La population au moment de l’indépendance était représentée: (chiite: 35%, sunnite 35%, kurde 25%, yézidis et chrétiens et autres: 5%).
Le pouvoir confessionnel dominé par les sunnites a conduit à des coups d’État successifs, puis des conflits éternels au cours des décennies (60, 70, 80) entre les communautés au pouvoir postcolonial et la communauté kurde, puis des conflits sanglants et permanents entre toutes les communautés (sunnites, chiites, Kurde, yézidi, chrétien) pendant des décennies (90, 2003 après l’invasion américaine et ses alliés, et jusqu’à présent). Source. Luizard. Pierre-Jean (2015).
L’impact collapsologique du pouvoir confessionnel en Irak a été représenté par une guerre sanglante et contenu depuis 1963, et la pire fraction sociale a été faite après 2003. La population du pays en 2003 était de 30 millions d’habitants. Après la guerre: 2, 4 millions de morts: (655 Miles par les bombardements américains et alliés) et (1, 8 million de victimes civiles par les Iraniens et leurs milices chiites). LA SOURCE. « Opinion Research Business in UK ».
Ainsi qu’une partie des victimes tuées par des groupes islamistes (AL Kaida, Daesh); plus, 2 millions de personnes handicapées et mutilées, 6, 5 millions de réfugiés à l’extérieur du pays, 4, 5 millions de personnes des régions sunnites déplacées de leurs maisons et de leurs terres. Sources. Rapports du HCR, 2019/2020.
Ainsi que la destruction par les USA et ses alliés, par les milices iraniennes et chiites, par les groupes islamistes Al kaida et Daech de la majorité des infrastructures existant dans les régions sunnites (écoles, universités, hôpitaux, usines, routes, boulangeries aéroports, commerces, mosquées et églises …). Sources. Rapports du HCR, 2019/2020.
4- Libye: Les puissances coloniales (Italie, Royaume-Uni, USA) ont imposé à la Dynastie (Idris Al Sinousi) et à sa tribu de régner sur un État semi-divisé en trois régions, et de jouer un rôle de lien entre le Maghreb et le Machrek du le monde arabe.
Après la découverte de pétrole et les tentatives de grandes forces internationales de dominer le pays, un petit officier (Kadafi) avec de petits collègues militaires a effectué un coup d’État et pris le pouvoir. Pendant 40 ans, Kadafi a imposé une dictature militaire familiale et tribale qui a tout régné: (armée, services de renseignement, économie, finances, politique étrangère, toutes les administrations libyennes). Le pays et son peuple ont vécu en permanence dans la pénurie et la pauvreté tandis que la famille de Kadafi a monopolisé la fortune du pays.
Après le printemps arabe, le peuple libyen s’est révolté et a mené une révolution populaire sanglante contre les troupes de Kadafi et ses milices africaines.
L’impact collapsologique de la famille militaire et du pouvoir tribal de Kadafi en Libye est représenté par des batailles sanglantes menées contre les personnes et les civils révoltés. La population du pays en 2010 était de 6 millions d’habitants. Les résultats des guerres de Kadafi et de ces milices, et des parties à des conflits meurtriers permanents sont: 200 miles de tués et 656 miles de réfugiés et déplacés de leurs maisons et de leurs terres. Source. HRW.ORG.World Report 2019.
Ainsi que la destruction de la majorité des infrastructures du pays (écoles, universités, hôpitaux, usines, routes, aéroports, ports, commerces, …).
La figure après explique la compréhension de l’origine des migrants (enfants et jeunes) et leurs capacités s’adaptent avec la nouvelle vie dure, catastrophique et peut-être sans perspective.
5- Iran: Après la première guerre mondiale, les pays gagnants ont imposé le Shah (Rida Bahlawi) comme empereur d’Iran pour jouer un rôle de terreur et policier dans le moyen orient. Ce Shah -là et son fils héritier (Mohamed Reda Bahlawi) ont bien joué leur rôle soit à l’extérieur vs des pays Arabe frontaliers (Irak, états Arabes du Golfe, Kurdes d’Iran /Irak, etc)
Que à l’intérieur en opprimant les peuples d’Iran et en pillant la fortune nationale du pays.
La pauvreté des peuples d’Iran, la terreur des services secrets et le dépassement des limites prédéfinies par les pays protectorat le régime de Shah tout cela a encouragé les état unis comme force protégeant le régime a le lâcher, en préparant des groupes Chiites présidés du Ayatollah Khomeiny pour rejouer le même rôle du Shah, même avec d’autre idiologie (Islamiste Chiite et persan).
L’impact du régime Khomeiny sur la vie en Iran est désastreux à tous les niveaux (Politique, socio-économique, culturel, environnemental l, relations internationales, etc).
Cet Impact se manifeste par du pouvoir confessionnel Chiite en Iran qui a été représenté par une guerre sanglante avec l’Irak de 1980-1988, puis contenu dans d’autres pays 5 Liban, Syrie, Yémen, etc,), et par une pire fraction sociale (Chiite anti Sunnite, Chiite anti Chrétiens, Perse anti Arabe, anti lori, anti guilaki, anti baloutchi, anti mazandarani, anti kachkaï, anti Kurde, anti Azéri, etc,) tout cela a été fait après 1979 et l’arrivée du Khomeiny au pouvoir .
La population du pays en 1979 (37, 237, 144) et (83 024 745 millions d’habitants en (2018).
L’émigration de l’Iran vers l’Occident entre 1979-1995 plus de 300 000 Iraniens émigrèrent durant cette période; depuis 1995 plus de 300 000 Iraniens ont émigré chaque année.
En 2007-2008, la diaspora iranienne compte entre 2 et 3 millions d’individus, nés en Iran ou hors d’Iran de parents iraniens, principalement en Amérique du Nord, Europe occidentale, Pays du Golf Arabica, Australie. Le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) annonça qu’il y avait 111 684 réfugiés Iraniens dans le monde.
La guerre causée par Khomeiny contre l’Irak a eu de lord bilan: quelques 680 000 morts et disparus (85% des tués ont été des combattants), 1, 82 millions de blessés et mutilés. Le coût financier de la guerre fut exorbitant: 1 100 milliards de dollars. Source. www.milkipress.fr/(2016).
La pauvreté en Iran Khomeiny est très élevée, selon le rapport (CSDHI. Org), 38, 31 % de la population de la province du Sistan-Baloutchistan vivent dans la pauvreté absolue. La province de Kerman, le voisin occidental du Sistan-Baloutchistan, où 32, 90 % de la population vivent dans la pauvreté absolue. Dans la province du Golestan, au nord-est du pays, 30, 68 % des habitants vivent dans la pauvreté absolue. Qom, la plus importante ville religieuse d’Iran, compte 29, 96 % de la population vivant dans un état d’extrême pauvreté. La religion semble être un facteur important de l’extrême pauvreté de ces provinces. Une grande partie de la population est musulmane sunnite dans les provinces du Sistan-Baloutchistan et du Golestan. Le rapport du Centre de recherche du Parlement indique officiellement que la pauvreté et la marginalisation existent dans les régions à majorité sunnite. Un grand nombre de réfugiés afghans sans ressources a aggravé la situation dans la province de Kerman, qui est également dotée d’infrastructures médiocres et de faibles possibilités d’emploi. La province voisine d’Hormozgan abrite une population nombreuse de sunnites et constitue la cinquième province la plus pauvre d’Iran. Le rapport parlementaire indique que 22, 08 % de la population d’Hormozgan vivent dans la pauvreté absolue. L’étude révèle qu’en 2016, le seuil de pauvreté d’un ménage urbain composé de quatre personnes était le plus élevé de Téhéran – 2, 076 millions de tomans (434 euros) par mois – contre 983 000 tomans (205 euros) par mois, ce qui représentait le seuil de pauvreté le plus bas parmi les zones urbaines. La même différence est également vraie pour les zones rurales. Dans les zones rurales des provinces de Téhéran et d’Alborz, une province voisine, le seuil de pauvreté pour un ménage rural de quatre personnes était de 1, 167 tomans (244 euros) par mois, contre 543 000 (114 euros) dans les villages les plus reculés d’Iran.
La recherche met en évidence les statistiques de 2016, de sorte que la pauvreté s’est aggravée au cours des deux ou trois dernières années. Le journal Donya-e Eghtesad (Le monde de l’économie) a tenté de mettre à jour certains des chiffres présentés dans le rapport du Centre de recherche et a conclu que l’inflation était supérieure de 53 % au cours du mois civil iranien de l’Aban 1397 (23 octobre – 21 novembre 2018) par rapport au même mois en 2016. En utilisant ces informations, le journal affirme que si l’on ajuste le seuil de pauvreté en fonction de l’inflation, le seuil de pauvreté d’une famille de quatre personnes dans la ville de Téhéran sera de 3, 18 millions de tomans (664 euros) par mois. En ce qui concerne le seuil de pauvreté d’un ménage rural dans les provinces de Téhéran et d’Alborz, il est de 1, 8 million de tomans (376 euros) par mois. Pour les villages défavorisés tels que ceux de la province du Sistan-Baloutchistan, il est de 831 000 tomans (173 euros). Source. Les Droits de l’homme en Iran (2019).
En revanche, la perte en capital humain et économique payée après l’arrivée du Khomeiny au pouvoir est bien illustre par une autre étude effectuée par le MIT, les scientifiques et ingénieurs iraniens possèdent ou contrôlent des actifs de près de 880 milliards USD. Source. fr.wikipedia.org/wiki/Diaspora-iranienne.